Ad Libidom, pop porn naïve
Quel univers plus adapté que celui d'Ad Libidom pour incarner la thématique de la 15ème édition du festival : sexualités ? "Missionnaire d’une pop érotique et naïve, le quintet décline son attirante étrangeté au fil des compositions comme autant d’amants venus pour vous rendre la nuit belle, juste une nuit, rien qu’une nuit..." Récompenses : Hot d'or 2017, consacré par le magazine Tétu en 1934 et 1997, parrainés par la Cicciolina, en tête des charts de You Porn... Jeudi 2 avril.
Ausgang, rap, rock, électro
Pas franchement pop, Casey revient au Complot avec son nouveau groupe : Ausgang. Accompagnée de Marc Sens à la guitare et à la basse, Sonny Troupé à la batterie, et Manusound aux machines, la MC légendaire de Paris Nord décline une fusion rock/rap dans l’esprit de ses précédentes collaborations avec Zone Libre. En plus sombre, plus dépouillé, et plus électronique... Un écrin musical aux sons lourds, mais aussi méchamment rafraîchissants, qui colle à souhait au flow ciselé de Casey, à ses textes emplis d’une rage froide et pourtant incandescente. « Ne me demande pas si je suis à ma place : j’ai déjà brûlé la scène ». Jeudi 2 avril. Programmé par le Retour du jeudi.
Femme squelette, caresse auditive
Romane (So Lune), Dawa (Ua Tea) et Amandine (Slowfest Orchestra) chanteuses multi-instrumentistes aux influences métisses et éclectiques ouvriront la soirée du vendredi. Danse des syllabes et des voix, violoncelle, guitare, percussions corporelles... Le trio nous offre un set expérimental à la sensibilité fragile et corrosive. Vendredi 3 avril.
Namogo, semeurs d'idées
Namogo est un quintet qui métisse la tradition mandingue en jouant avec toutes les sonorités rencontrées en chemin. Entre Afrique de l'Ouest et chanson à texte, Namogo nous emporte dans un de ces entre-deux délicats où les chants, les langues et la multitude d'instruments s’émancipent de toute frontière. Poètes incisifs, ils savent se faire conteurs ou harangueurs de foule. Sous l'égide du voyage, ils s'offrent un espace de liberté communicative que leur sens du partage sublime. Quelque chose de magique habite cette musique. Trouvant son apogée sur scène, en communion avec un public extrêmement varié, ils maîtrisent assurément les secrets de l'intime et les envolées festives où l'énergie exulte. Vendredi 3 avril.
Les Diables de la Garrigue, entre électro, métal et trad
Leur performance vitaminée tient aussi bien du concert que du spectacle. Des guitares électriques puissantes et incisives, des bidons métalliques ou des bits électro qui se mêlent aux airs du répertoire traditionnel occitan et catalan, un univers onirique, des couleurs festives... Les Diables de la Garrigue vous transporte loin des concerts habituels, loin des spectacles quotidiens mais plus près de la féerie, plus proche de la frénésie. Vendredi 3 avril.