A 25 ans seulement, Malaury Boissier cumule déjà une expérience internationale sur trois continents. « J’ai l’impression que quand on a commencé à vivre à l’étranger, on a toujours envie de repartir », sourit-elle.
Ce goût du voyage lui est venu à la fin de sa licence de lettres modernes. Elle est alors étudiante à Lyon et part faire son dernier semestre à l’université de Sherbrooke, au Québec. Une expérience concluante qui lui donne envie de s’orienter vers les relations internationales.
Un stage aux Nations unies à Vientiane
« C’est comme cela que je suis arrivée à Albi en septembre 2014, pour intégrer le master d’Etudes européennes et internationales. » En même temps que ses études, elle effectue un service civique sur le campus de Champollion auprès de l’Afev (Association de la Fondation étudiante pour la Ville), où elle accompagne les associations et met en relation les étudiants avec des jeunes en difficulté. Son stage de fin de M2 l’amènera à Vientiane, la capitale du Laos. Durant six mois, Malaury y travaille comme chargée de communication pour l’UNFPA, le fonds des Nations unies pour la population.
Mais lorsqu’elle obtient son diplôme en 2016, c’est dans la région qu’elle cherche son premier emploi. « J’avais envie de travailler dans les relations universitaires internationales et j’avais adopté le Sud-Ouest ! », explique-t-elle. Elle entre donc à l’Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées pour s’occuper d’un programme de bourses de mobilité, puis d’un programme d’accompagnement d’étudiants à l’international.
Promouvoir les études en France
Au bout de deux ans, la jeune femme ressent à nouveau l’appel du large, d’autant plus qu’elle a l’opportunité de partir en VIA (volontariat international en administration). Ce sera le Congo. Depuis septembre 2018, elle est chargée de mission universitaire et responsable de l’espace Campus France de Brazzaville. « Nous sommes une équipe de 5 personnes, dont en ce moment une stagiaire de l’INU Champollion. Notre rôle est de faire la promotion des études en France auprès des jeunes Congolais et d’orienter et d’accompagner ceux qui souhaitent venir. Cette année, nous avons reçu 2 800 candidatures dont 500 ont été acceptées. C’est une très belle expérience. » A l’issue de son VIA, Malaury aimerait revenir en France, dans un service de relations internationales. Sans doute pour mieux repartir ensuite.