Avec l'arrivée d'Emmanuel Macron à la présidence française, la priorité du gouvernement est devenue d'adapter la société française aux exigences de la mondialisation et de l'Union européenne. Pour la première fois, un chef d’État assume une politique néolibérale décomplexée au service exclusif d'une "performance" évaluée à l'aune des seuls modèles économiques. Les politiques menées qui visent à libéraliser le marché du travail, réduire la dépense publique, soutenir le libre-échange, favoriser le capital au détriment du travail... dessinent en réalité une stratégie cohérente qui sert surtout les intérêts d'une toute petite classe sociale.
Il est urgent de déconstruire les mythes sur lesquels cette idéologie est fondée et en particulier celui qui suppose la performance des marchés. Car l'histoire a montré exactement l'inverse que ce que suppose les néolibéraux. Livrés à eux-mêmes, non seulement les marchés ne sont pas efficaces, mais surtout ils finissent par mettre en danger la survie même de la société.