Joblard veut se foutre à l’eau – ce qui ne veut pas dire qu’il va arrêter de boire – et il est là, face à nous, à faire le bilan de sa vie en attendant d’avoir le courage de rejoindre les canards définitivement. « Je m’appelle Joblard. Etienne Joblard. Mais tout le monde m’appelle Joblard, enfin pour ceux qui m’appellent encore. Parfois j’ai le droit à du Joblard Etienne sur des courriers que je me garde bien d’ouvrir. Les enveloppes à fenêtre ça n’ouvre que sur des emmerdes. » Mais l’arrivée de Grand Max va raviver sa soif, et son envie de boire va l’entraîner dans une succession rocambolesque de déboires surréalistes, pour reconquérir sa « Chôse », son amour perdu, avec sur sa route des mafieux russes, des flics français, des macchabées, et une belle brochette de clampins. On a beau vouloir en finir avec la vie, c’est toujours elle qui a le dernier mot. « Pour un type qui avait décidé de baisser les bras, je trouve que je commence à avoir des journées chargées ! »