Dans un contexte de crise des finances publiques, le retrait des financements publics de la culture et de son patrimoine s'accompagne de l'instauration de divers dispositifs contractuels et institutionnels visant à mobiliser les financements privés. Quelle est la signification des modalités de ce financement privé pour une préservation où l'intérêt patrimonial se mêle à l'exploitation économique (via le tourisme). Quelles implications en termes de conservation et perspectives d'exploitation ?
- Nathalie Bettio est Maître de conférences de droit public à l'Institut National Universitaire Champollion, membre de l'Institut Maurice Hauriou de l'Université Toulouse 1 Capitole (EA 4657), du Groupe de Recherche Juridique d'Albi (GREJA) et du GRALE-GIS-CNRS.
- Pierre-Alain Collot est Maître de conférences de droit public à l'Institut National Universitaire Champollion, membre de l'Institut Maurice Hauriou de l'Université Toulouse 1 Capitole (EA 4657) et du Groupe de Recherche Juridique d'Albi (GREJA).
Cet objet d’analyse, au cœur de l’actualité, s’inscrit plus largement dans la thématique de la gestion des patrimoines publics sur laquelle s’appuie le Master droit public général de l’Institut National Universitaire Champollion d’Albi. Le droit applicable à l’administration est effectivement en pleine mutation du fait de l’influence des sciences et techniques de gestion économique qui a contribué à transformer la logique et les buts assignés à la gestion des patrimoines publics. Les impératifs de rentabilité de l’action administrative, affirmés aujourd’hui comme une priorité, entraînent l’atténuation de ses spécificités par rapport au fonctionnement des entreprises privées.