A compter du 1er octobre 2019, Mathieu Grenet deviendra officiellement membre "junior" de l'IUF pour une durée de cinq ans. Cette distinction récompense "la qualité exceptionnelle" de ses activités scientifiques, au terme d'un processus de sélection particulièrement rigoureux par un jury international multidisciplinaire.
Sous ce nouveau statut, Mathieu Grenet consacrera ses activités au développement du projet de recherche pour lequel il a été retenu : "Conjuguer les loyautés. Personnels consulaires, service de l’État et fabrique du national, XVIIe-XIXe siècle (France, Raguse, Venise, Toscane et États pontificaux)". Une histoire politique et sociale des réseaux consulaires en Méditerranée entre époques moderne et contemporaine.
Cette nomination vient souligner la qualité de la recherche menée au sein de l'INU Champollion et contribue au rayonnement de ses activités.
Après un doctorat en Histoire et civilisations à l’Institut universitaire européen de Florence, Mathieu Grenet a poursuivi ses recherches postdoctorales d’abord à l’Italian Academy for Advanced Studies in the Americas de la Columbia University, puis comme "Andrew W. Mellon fellow" au sein de l’Interdisciplinary Project in the Humanities de la Washington University in St. Louis, et enfin comme membre du programme ERC Mediterranean reconfigurations : Intercultural trade, commercial litigation, and legal pluralism (Advanced grant n° 295868). Élu maître de conférences à l’Institut National Universitaire J.-F. Champollion (Albi) en 2014, il a publié de nombreux travaux sur les mobilités internationales, les contacts interculturels et les constructions identitaires à l’époque moderne. Mathieu Grenet dirige depuis 2016 la rédaction de la revue Diasporas. Circulations, migrations, histoire.